Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
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L’Infosec de Cotonou a abrité ce Mardi 29 Janvier 2019, les travaux de la première session extraordinaire du Conseil National du Dialogue Social au titre de l’année 2019. À cette occasion, le Président Guillaume Attigbé et ses pairs ont abordé 5 différents points inscrits à l’ordre du jour.
À l’entame de cette première session extraordinaire du Conseil National du Dialogue Social au titre de l’année 2019, le président Guillaume Attigbé a souligné les principaux objectifs des ces assises. À l’entendre, cette session extraordinaire vise surtout à apprécier et à finaliser un certain nombre de dossiers liés à la consolidation des bases du Conseil National du Dialogue Social (CNDS). Entre autres dossiers, il cite : le plan stratégique triennal du CNDS; le rapport sur l’état du dialogue social au titre de l’année 2018 ; l’appréciation des réformes du Gouvernement figurant dans son programme d’action ; le rapport définitif du consultant sur l’étude relative à la loi n° 2001-19 du 29 juin 2002 portant exercice du droit de grève en République du Bénin ; et des modalités de poursuite de la campagne de vulgarisation des textes fondamentaux du CNDS.
Dans le vif du sujet, les participants ont été entretenus sur le fait que depuis 2016, l’arsenal juridique en matière social est en train de subir de profondes modifications, qui, à tort ou à raison, sont qualifiées de recul ou de progrès. C’est donc fort de cela que ces assises sont organisées pour appréhender et de s’approprier les réformes en cours au Bénin, qui embrassent plusieurs secteurs de la vie nationale.
Au cours de ces assises qui dureront plusieurs jours, le Bureau Exécutif National du CNDS a prévu la mise en place du dispositif nécessaire afin que le CNDS joue sa partition dans la réalisation de ces réformes.
À en croire le Président du CNDS, Guillaume ATTIGBÉ, “…il est établit aujourd’hui, qu’aucune politique économique et sociale, qu’aucune réforme institutionnelle n’a de chance de réussir, si les gouvernements n’associent pas les autres acteurs notamment les travailleurs et employeurs, d’où l’importance pour les Conseillers du CNDS de se pencher sur la question.”
Cette première session extraordinaire est aussi une tribune pour les conseillers du CNDS pour finaliser leur premier rapport sur l’état du dialogue social au Bénin au titre de l’année 2018.
Des impératifs auxquelles ont ne peut se soustraire !
C’est une obligation pour le Conseil National du Dialogue Social de produire ce rapport, conformément aux exigences de la Charte Nationale du Dialogue Social signée par les parties prenantes le 30 Août 2016 à Cotonou. Cette Charte Nationale du Dialogue Social assigne entre autre, comme missions au CNDS : de contribuer à la mise en œuvre de toute politique d’investissement productif, créateur d’emplois décents, par l’initiative privée ou publique ; de prévenir les conséquences sociales des politiques économiques et monétaires des Institutions de la sous-région sur la vie des entreprises nationales et celle des travailleurs ; et d’anticiper les conflits, les mouvements sociaux dont les conséquences sont de nature à remettre en cause la cohésion nationale et à mettre en péril l’intérêt supérieur de la nation.
Avant la fin de cette session extraordinaire fixée au 8 février 2019, les conseillers devront tout faire pour se doter d’une boussole pour la conduite des activités de l’organe. Dans ce cadre, ils auront à finaliser et à adopter leur plan stratégique triennal et voir dans quelle mesure ils pourront poursuivre la campagne de vulgarisation des textes fondamentaux du CNDS.