La communauté musulmane du monde en générale et celle du Bénin en particulier, a célébré ce mardi 4 Juin 2019, l’Aïd el-fitr. Dans la commune d’Abomey-Calavi, les fidèles musulmans de la mosquée centrale Médine II d’Agori plateau, ne sont pas restés en marge de cette célébration. Ils ont massivement fait le déplacement vers la place Idi (lieu de prière), sise dans l’enceinte de l’école primaire publique de Zogbadjè, afin d’assister à la grande prière de fin du mois de jeûne. Sous la direction de El-Hadj Moutawakil BOUKARI MALIK, Imam de ladite mosquée, ils ont à l’occasion prié pour implorer la paix sur le Bénin et surtout inviter les uns et les autres (gouvernants et gouvernés) à prôner la paix, la tolérance et le pardon, gage d’un véritable developpement du Bénin.
Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
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À l’occasion de la célébration de cette grande prière, qui correspond à l’an 1440 année de l’Hégire, Son Éminent, Imam Moutawakil BOUKARI MALIK, Président de l’Union des Imams et Guides spirituels du département de l’Atlantique a dans son sermon loué à Allah, Le Tout Miséricordieux, pour avoir durant ce mois béni, donné l’occasion aux fidèles musulmans de s’adonner aux bonnes actions et de se rapprocher un plus de lui dans leurs différentes invocations.
L’homme de Dieu, a invoqué la bénédiction de Dieu, Tout Puissant, sur toute la nation béninoise et sur toute la communauté musulmane, avec un accent particulier sur les gouvernants actuels. Il a profité de cette occasion pour inciter les uns et les autres à saisir l’occasion des bénédictions de ce mois béni qui vient de s’achever, pour poser des actes qui concourent à la réconciliation nationale. Ainsi confie-t-il les dirigeants à divers niveaux à entreprendre les démarches conduisant à renforcer la paix et l’unité nationale. À propos, il déclare, “… Peuple Béninois, la paix et la quiétude sont des denrées rares qu’il faut protéger et préserver à tout prix afin d’éviter sa rupture. Si pour les croyantes et les croyants en Dieu l’Unique sans associé, la lutte contre le mal, la corruption et le blâmable est une obligation du premier ordre, l’action et/ou le comportement pour la préservation de l’unité nationale, de la paix, du bien public et le respect de l’autorité à sa juste valeur, reste tout aussi un devoir de grande utilité… Nous vous invitons aux actions et comportements nécessaires à la paix, à la quiétude générale et éviter tout ce qui pourrait réveiller la grande dormante, la fitna qui, comme vous le savez, une fois réveillée, disloquerait le tissu social, conduirait à la d’échéance générale et l’insécurité non-maitrisée… Nous invitons le peuple béninois en général et les acteurs politiques en particulier, à la culture de la paix, de la tolérance et du pardon car, sans la paix, sans la tolérance, sans la réconciliation, le développement n’est pas possible, étant entendu que les conflits d’intérêts engendrent la pauvreté…”
Pour finir, il encourage toutes les parties prenantes à œuvrer inlassablement pour le règne de la paix au Bénin. “… Nous encourageons toutes les forces politiques et sociales de notre pays à se tourner résolument vers l’avenir et à œuvrer pour la restauration de la confiance à travers le dialogue constructif prôné par le Chef de l’Etat pour la consolidation des acquis démocratiques”.