Par : Is-Deen TIDJANI
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Wilfried Léandre Houngbédji, Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement, Porte-parole du gouvernement, était vendredi 24 Mars 2023 face à la presse pour son rendez-vous hebdomadaire d’échange avec les professionnels des médias.
À cette occasion, le secrétaire général adjoint du gouvernement a décliné quelques-unes des motivations pour lesquelles le gouvernement a décidé de doter l’INF de nouveaux statut, renforcant ainsi l’arsenal juridique de l’Institut national de la femme.
Dans son développement, le porte-parole du gouvernement du Bénin rappelle que « (…) la perspective c’est qu’il y a que l’Inf va mettre en place des points focaux. Ils avaient déjà lancé un avis récemment pour recruter des points focaux. Mais il va y en avoir dans tous les départements et pas seulement. Dans toutes les communes, dans les administrations y compris dans des entreprises privées.»
Bénin, un el-dorado des femmes !
Wilfried Léandre Houngbédji soutient que cette innovation du Président de la République Patrice Talon, ambitionne de faire du pays, un véritable pôle de promotion et de protection du genre.
« (…) le Président de la République a décidé que le Bénin doit devenir un champion de la promotion de la femme et de la protection de la femme. Donc l’INF aura des points focaux formels et non formels…» déclare-t-il. Et d’ajouter que cela ne devra nullement donner lieu à aucune forme de calomnie. «(…) Il ne s’agira pas du tout d’encourager la délation.»
Rôles des points focaux INF
Ils seront déployés dans tous les départements et dans toutes les communes du pays pour une mission très claire. Le porte-parole du gouvernement du Bénin donne plus de précision sur le rôle qui sera celui des points focaux recrutés ou identifiés par l’Institut national de la femme. « (…) les points focaux formels seront ceux qui seront dans les départements, dans les communes.
Mais pour les points focaux informels, ils seront en relation avec l’Inf et ses démembrements sans que cela soit su de l’opinion afin que des cas de violations des droits de la femme, des cas d’infractions à raison du genre soient remontés pour le bien des victimes elles-mêmes, comme pour le bien de l’entreprise dans son ensemble. Parce qu’il faut vraiment que nous soyons de plus en plus un pays modèle où les femmes s’expriment, où elles sont protégées où leurs droits sont connus, reconnus et promus. »