Jeudi 5 Décembre 2024, le Ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané a effectué une visite à la zone industrielle de Golo-Djigbé pour constater l’état d’avancement de certains travaux au niveau de cet important pôle économique. Il a par la même occasion, apprécie la capacité d’adaptation et d’assimilation de compétences des employés des différentes unités de production.
Par : Is-Deen TIDJANI
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Une fois de plus, Abdoulaye Bio Tchané, Ministre d’État chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, est descendu à la zone industrielle de Golo-Djigbé pour prendre connaissance du niveau d’évolution des travaux d’installation des nouvelles unités de productions. Sur place, et après s’être entretenu avec divers responsables des lieux tels que la SIPI et l’APIEx, Abdoulaye Bio Tchané a pu constater une belle évolution des différents travaux. Le Ministre d’État s’est dit fier de constater une réelle transformation de la zone à travers tout ce qui est produit directement à la DGIZ. « (…) Je viens ici après ma dernière visite au mois de juin dernier, pour constater l’état d’avancement des travaux de la zone, l’état d’installation des usines et des autres infrastructures autour et éventuellement les problèmes qui sont là, certains résolus déjà et certains qui trouveront assez vite une solution. Je suis très heureux de ce que j’ai vu. J’ai eu une bonne séance de travail avec respectivement le DG de SIPI et le DG de l’APIEx et nous avons pu ensemble constater une bonne évolution des travaux… J’ai beaucoup de fierté de voir ce qui est installé ici, tout ce qui est produit ici. Transformez le coton brut désormais en textile, c’est un des objectifs du gouvernement de faire en sorte que les matières premières qui étaient produite ici et qui étaient exporté brut dans beaucoup de pays africains soit désormais transformé avant d’être exporté. Qu’est-ce que nous y gagnons ! Nous gagnons d’abord et avant tout de la valeur ajoutée. Un kilo de coton brut exporté nous rapporte beaucoup moins qu’in kilo de coton transformé. C’est c’est pareil pour le cajou et c’est pareil pour le soja et beaucoup d’autres. Nous y gagnons une deuxième chose importante pour nos populations, surtout pour les plus jeunes. Ce sont les emplois qui sont créés ici. Au mois de juin quand j’étais ici, nous avions déjà 12 mille emplois créés. Aujourd’hui nous avons plus de 14 mille emplois créés et d’ici la fin de l’année, c’est va être beaucoup plus encore. L’année prochaine, je ne sais même pas vous dire combien de dizaine de milliers d’emplois nous aurons sur place pour le bonheur de nos jeunes.
Et ce qui encore plus frappant, c’est le transfert de technologie dont bénéficient tout ces employés. J’ai été très impressionné de voir d’ailleurs que tout ceux qui nous présentés les réalisations sur le site sont en majorité des béninois. Et les responsables de ces usines ont avoué que ces jeunes en six mois avaient déjà appréhendé toute la connaissance qui est nécessaire pour prendre désormais en charge ces usines. C’est quelques chose de très très important que nous devons félicité. La zone a progressé et je peux dire avec certitude que les perspectives sont bonnes et seront encore meilleures.»