Par : Is-Deen TIDJANI
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Le porte-parole du gouvernement du Bénin, Wilfried Léandre Houngbédji a donné officiellement de la voix pour mettre fin aux infox entretenues par certaines officines sur les éventuels bénéfices que tirerait l’actuel président de la République relatif à la nouvelle revision de la constitution notamment au passage du mandat présidentiel de 5 ans à 7 ans.
Au détour d’une intervention sur la chaîne TéléSud, l’émissaire du gouvernement du Bénin bat en brèche les allégations mensongères de ces officines qui sont seules à maîtriser les reels motifs de leurs grossières montages. Avec un ton solennel, Wilfried Léandre Houngbédji insiste que la réforme constitutionnelle intervenue dans la nuit du 14 au 15 Novembre 2025, ne dispose que pour l’avenir. « (…) cette réforme ne s’applique pas au mandat du président Talon, qui prend fin le quatrième dimanche du mois de mai 2026».
Comprendre la logique !
Lors de son passage sur la chaîne, l’émissaire du gouvernement béninois a aussi expliqué la philosophie qui a poussé les élus à proposer le passage du mandat présidentiel à sept ans. Dans son argumentaire, il soutient que « (…) sept ans pour l’action de l’État est un temps suffisamment intéressant parce que l’action de l’État doit se faire aussi avec sérieux ». Le porte-parole Houngbédji soutiendra son postulat par le fait que les délais de maturation des projets dans les pays en développement requièrent « un certain temps » et d’ajouter que l’allongement du mandat présidentiel permettra « d’asseoir la stabilité et de favoriser une action étatique rigoureuse au service du mieux-être des populations ».
Pour rappel, les travaux portant sur la proposition de loi relative à la révision de la Constitution béninoise sont intervenus du vendredi 14 au samedi 15 Novembre 2025 au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Des réformes clées ont été apportées à la loi fondamentale afin de la cadrer avec les réalités du moment. Entre autres réformes majeures introduites, il y a la création d’un Sénat, la modification de la durée du mandat présidentiel, désormais portée de cinq à sept ans, sans pour autant touché à la limitation du mandat à deux.
Rappelons qu’après l’adoption par les députés, la prochaine étape de cette réforme constitutionnelle est la promulguation par le Chef de l’État et sa publication au Journal officiel.









