Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
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Malgré les efforts de gouvernances pour le mieux être des populations en Afrique, il se trouve encore des poches de résistance aux réformes. Au Bénin, le mal tient encore le bon bout malgré la restructuration qui s’opère. Bruno Amoussou, Président de l’Union Progressiste a, au cours de la session extraordinaire dudit parti, le week-end écoulé, présenté le cliché du principal facteur qui annihile encore toute action de progrès économique et social dans nos pays.
À entendre le Président des Progressistes, le tout premier indicateur de ce blocage n’est rien d’autre que l’incapacité politique. ” Qu’il vous souvienne qu’ensemble, nous avions reconnu les limites de nos pratiques dans chacun de nos petits partis politiques. Notre commune réflexion nous avait conduit à nous convaincre, en juillet 2012 que <La source principale des maux qui empêchent une saine gestion de notre pays et son progrès économique et sociale est l’incapacité des forces politiques nationales à constituer des organisations politiques suffisamment fortes et cohérentes pour donner un contenu réel et concret à notre indépendance, à notre souveraineté et à notre option pour la démocratie.
De telles organisations, qui disposeraient d’une base sociale étendue à l’inverse de groupes régionaux, sont seules capables e définir et de mettre en œuvre une politique de développement et de satisfaction des besoins de la majorité des Béninois. Leur absence n’a pas permis de former des leaders politiques aguerris et compétents pouvant conduire des actions cohérentes dans la durée, en phase avec les réalités de notre temps.>” a-t-il martelé.
Bruno Amoussou soutient également que ce sont autant de constats et la nécessité de corriger de façon pérenne la donne, que les réformes actuellement critiqués ont été mises en œuvre, notamment la réforme du système partisan.