Par : Mathieu DAHANDÉ
L’évaluation diagnostic du système éducatif béninois est l’une des mesures prises par le gouvernemt de la rupture. Selon les initiateurs, elle vise entre autre à résorber les nombreux problèmes évidents que connait le sous secteur educatif au Bénin. Dans cette lancée, les enseignants du primaire ont été les premiers à passer à la trappe.
Même si en son temps, les instituteurs ont boycotter la reprise de cet examen de connaissance et ont boudé longtemps, leur première participation aura tout de même permis au gouvernement de savoir sur quoi actionner la machine de guérison des maux du système éducatif béninois.
À leur suite les enseignant du secondaire sont programmés pour être évalués dès le 21 décembre prochain. Cette démarche permettra à coup sûr, de répertorier les dysfonctionnements et autres irrégularités dans ce sous secteur afin d’y apporter les mesures idoines.
Mais la démarche serait biaisée si l’on n’étend par cette mesure dans le supérieur. Il reste maintenant le tour de ceux du supérieur. Et pour cause, en termes de problèmes rencontrés par l’éducation au Bénin, le sous secteur de l’enseignement supérieur reste un terrain de recherche.
La négation de la pédagogie, l’absentéïsme, la féodalité, le harcellement, etc…, sont autant de maux qui minent l’enseignement supérieur. Il urge alors que le ministre Marie Odile Atanasso dise au peuple béninois quand se fera l’évaluation diagnostic des enseignants du supérieur.