Le mardi 25 décembre dernier, l’eglise catholique Saint sacrement de Dasso- Bossa, dans la commune de Ouinhi, était le théâtre d’intense moment de prières, de chants et de danses. C’était à l’occasion de la fête de Noël organisé par le couple Lambert et Eulalie Koty au profit des enfants de cette localité. À cette occasion, le curé de cette paroisse, l’Abbé Gabriel Kodagbé, a reprécisé le sens de cette célébration.
Par : Abdel-Karim MOMBOLADJI
C’était un véritable festin pour ces petits enfants. Après la messe, place au repas avec les enfants, mais surtout au traditionnel bain de foule du père Noël, qui, comme chaque année, est descendu du ciel les bras chargés de nombreux cadeaux. Des cadeaux distribués aux enfants sous le regard bienveillant des parrains de la fête, heureux et satisfaits d’avoir rempli à nouveau leur mission, celle de répandre la magie de Noël au sein des enfants de DASSO comme cela se fait dans les villes comme l’a si bien expliqué Lambert Koty en ces termes : “Depuis quelques années, sur la base des discussions que nous avons eues sur nos enfances respectives, mon épouse et moi avons décidé d’organiser Noël des enfants dans les villages de la commune de Ouinhi comme cela se fait en ville car moi-même j’ai passé toute mon enfance à Dasso et ici, nous ne fêtions que le Nouvel an parce que dans les villages nous n’avions jamais connu Noël”.
C’est donc pour éviter aux générations d’aujourd’hui le sort qu’il a connu, que l’ancien ministre, a décidé de soutenir son épouse qui trouve en cette fête, l’occasion de témoigner son amour pour les enfants. “Je n’ai pas connu cette vie de village, dit-elle. Mais quand j’ai commencé à la vivre, je me suis dit que je ne peux plus me dissocier de ce petit monde que je côtoie tout le temps, car les enfants, c’est un monde charmant, un monde d’innocence que l’on ne peut qu’aimer. C’est le sens que je donne à cette fête en venant ici et d’être avec les enfants, car je les aime et je les adore”.
Pour le parrain Lambert Koty, l’important au cours de cette fête, ce ne sont pas les cadeaux. “Les cadeaux sont certes symboliques, mais c’est le fait de vouloir partager qui est l’élément le plus important. Comme on le dit ce n’est pas ce qu’on donne qui est le plus important c’est le geste”, a-t-il soutenu.
Une opinion partagée par son épouse qui met plus en avant les instants de bonheur vécus avec les enfants avant de remercier les donateurs et autres sponsors. “Nous avons passé une agréable journée avec les enfants à l’issue de la messe. Nous remercions tous les donateurs qui nous aident chaque année. À tous ceux qui ont voulu que cette fête soit belle, nous leur disons merci au nom de tous les enfants de Wogoudo, ouinhi et Dasso”.