Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
© www.boulevard-des-infos.com
Le virus de la division dresse désormais son lit au sein de la religion musulmane. Et l’Union islamique du Bénin (UIB), l’instance suprême de concertations et de décisions de la communauté musulmane au Bénin, prête l’oreiller aux diables, pour de longs moments de turbulences ! C’est le moins qu’on puisse dire au regard de la situation qui s’observe depuis quelques heures.
En effet, depuis ces dernières 48 heures, cette instance est devenue bicéphale avec deux différents bureaux exécutifs national et deux différents présidents. Le premier bureau est élu le samedi 30 mars dernier à Cotonou, sur les cendres du bureau transitoire dissout. Il compte 29 membres avec un Président nommé Cheikh Idrissou ABOUBAKAR LEMANOU, Imam de la mosquée Centrale de Bohicon, résident dans cette ville carrefour. Le second mis en place 24 heures plus tard, soit le dimanche 31 mars 2019. Ce dernier compte 32 membres avec comme Président l’Imam Assifatou Mohamed ALI, de la mosquée centrale de Porto-Novo, ayant son quartier général dans la ville capitale.
Le fait est là ! Après les protestants longtemps “secoués par le diable”, et les catholiques toujours sous le joug d’une “dieue”, c’est au tour des musulmans, de recevoir le “diable de la division”. Cette “mise en scène” est l’œuvre d’un groupuscule d’éminences dites grises, mais qui ne sont réalité guidés que par leur plaisir du lucre, l’orgueil et la gourmandise.
Il est utile de rappeler que la crise de confiance qui a conduit au bicéphalisme observé depuis quelques heures, est issue du manque de proactivité et de dynamisme, dans la gestion du dossier relatif à la candidature de l’Imam Ibrahim Ousmane, guide spirituel ui la mosquée centrale de Jonquet (Cotonou) aux élections législatives du 28 avril prochain. Selon certains oustaz, “Le mal est né il y a longtemps. L’ UIB n’a plus fait de congrès depuis 15 ans. Un bureau de transition d’un an est en place depuis le 20 mai 2017. A cette crise, vient se rajouter la candidature de l’imam Ibrahim Ousmane avec la décision unilatérale du Président et du PVP de mettre fin aux fonctions des autres membres du bureau.”, soulignent-ils.
Depuis lors, les responsables de l’instance faîtière se plaisaient à jouer à la roulette à travers des communiqués des presse au lieu d’appliquer les textes qu’ils ont eux mêmes élaboré pour leur propre organisation.
Aujourd’hui, le mal est arrivé à son paroxysme au point où, ces devanciers dits sages, s’écartent des saintes écritures qu’ils ont toujours enseigné aux fidèles musulmans, pour enfiler le costume d’un singe qui saute d’une branche à l’autre. C’est dire qu’une nouvelle crise est née au Bénin. Et les artisans sont les responsables de la communauté musulmane. Un autre chantier de réconciliation en perspective.
Il y a crise. On ne peut plus se cacher derrière un doigt.
Le mal est né il y a longtemps. L’ UIB n’a plus fait de congrès depuis 15 ans. Un bureau de transition d’un an est en place depuis le *20 mai 2017.*
La candidature de l’imam est revenu en rajouter à la crise avec la décision unilatérale du président et du PVP de mettre fin aux fonctions des autres membres du bureau.
Humm, c’est vraiment pitoyable. C’est la preuve que même les religieux mettent l’argent au devant.
En temps normal, cette crise pourrait être réglée sans l’ intervention du politique mais hélas !
Ce n’est pas un problème. Nous avons réglé pour les protestants. On réglera aussi pour eux.