Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
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Le Directeur de la Communication de la Présidence de la République du Bénin, Monsieur Wilfried Léandre Houngbédji était sur l’émission “90 minutes pour convaincre” de la radio nationale ce dimanche 20 octobre 2019. À cette occasion, il a fait le tour d’horizon des recommandations issues du dialogue politique tenu les 10, 11 et 12 Octobre dernier à Cotonou. Le DirCom/PR-Bénin a également fait le point de la rencontre entre le Chef de l’Etat et la conférence des présidents de l’Assemblée nationale pour une bonne application de ces recommandations. Au cours de cette émission interactive, Monsieur Wilfried Houngbédji a souligné que plusieurs recommandations ont été émises par les partis présents à ce dialogue politique, à l’initiative du Président Talon. Parmi lesdites recommandations, il fera savoir que certaines ont été dans le sens de la décrispation de la situation sociopolitique née des dernières législatives. Entre autres, des mesures subséquentes pour la libération des personnes arrêtées et l’abandon de toutes poursuites dans le cadre des violences électorales. De la rencontre entre le Chef de l’Etat et la Conférence des présidents du parlement, la proposition du vote d’une loi d’amnistie pour tous les citoyens poursuivis ou condamnés dans le cadre des violences poste électorale, a été émise.
Selon Wilfried Léandre Houngbédji, le vote et la promulgation de cette loi a des implications qui permettront de détendre complètement l’atmosphère politique. A l’en croire, une fois que la loi sera prise et promulguée, “les faits commis par les bénéficiaires perdent leur qualité d’infraction, les faits disparaissent. Les poursuites et arrestations seront abandonnées.”
La question que le Chef de l’Etat prenne une loi pour gracier les différentes personnes impliquées dans diverses poursuites judiciaires au lendemain des élections contrairement à la loi d’amnistie a été abordée. Sur ce sujet précis, le Directeur de la communication à la présidence de la République a apporté des clarifications. Wilfried Léandre Houngbédji, fait savoir que la grâce présidentielle ne pourra résoudre totalement le problème sinon, le Chef de l’Etat aurait déjà pris un décret dans ce sens au dernier conseil des ministres. Il explique que la grâce présidentielle si elle avait été prise, elle ne concernerait que ceux qui ont été déjà condamnées pour des faits commis lors des violences électorales. Quant à la loi d’amnistie, elle permettrait de prendre en compte toutes les personnes arrêtées, condamnées, poursuivies et recherchées. C’est en cela que la volonté du chef de l’Etat est de s’entendre avec le parlement pour le vote de ladite loi. Celle-là qui permet de régler définitivement cette tension sous toutes ses formes.