Le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance poursuit sa croisade contre les grossesses ; les violences et autres comportements déviants dans les collèges du Bénin.
Par : Angèle BIOKOU
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Une campagne de sensibilisation se déroule depuis le mardi 08 Décembre 2020 dans plusieurs établissements scolaires pour échanger avec les apprenants sur la santé sexuelle et reproductive et les risques de grossesses précoces ainsi que les violences.
Avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), une équipe de la Direction de la Famille, de l’Enfant et de l’Adolescent appuyée par le Cabinet du Ministre et l’artiste Slameur GOPAL DAS a fait le tour des Collèges d’enseignement général d’Abomey-Calavi ; Sô Ava ; Kouandé et Péhunco à la rencontre des élèves.
Le principe de communication n’a pas changé. Les élèves réunis dans leur établissement respectif échangent librement avec les animateurs sur les différentes thématiques. Toutes les questions liées à la sexualité sont abordées de manière responsable.
L’occasion est donnée aux apprenants participants de poser des questions sur des bouts de papiers (anonymat requis) et des réponses étayées d’explications leur sont fournies. L’artiste GOPAL DAS, comme à son habitude, chante, fait danser les élèves ; amuse la galerie tout en faisant véhiculer des messages de sensibilisation sur l’estime de soi ; la sexualité responsable ; l’utilisation des préservatifs (pour ceux qui ne comptent pas se patienter) et surtout l’abstinence. « Savoir attendre le bon », c’est la recommandation principale faite aux apprenants.
Au bout de quelques heures, l’équipe technique arrive à faire passer des messages qui invitent les apprenants à se conscientiser, à préférer les études au sexe et surtout, à éviter les comportements déviants à l’école.
Un accent particulier est aussi mis, dans les collèges déjà parcourus, sur la nécessité de dénoncer le harcèlement sexuel. Que ce soit à la maison, dans la rue ou à l’école, les apprenants et plus particulièrement les filles sont invitées à dénoncer tout acte de harcèlement sexuel. Elles sont également invitées à dialoguer avec leurs parents ; à partager leur quotidien avec eux et à ne pas aller chercher d’autres conseillers dehors.
La délégation du Ministère finit la première étape de cette campagne ce vendredi à Kérou et poursuivra la semaine prochaine dans l’Alibori.
