Face à la montée vertigineuse des actes de piraterie maritime au niveau des côtes béninoises, le gouvernement du Président Talon met en place une stratégie de choc. Prenant la mesure de cette situation, le gouvernement vient de décider que principe “…Zéro acte de piraterie dans nos eaux” serait désormais une règle d’or.
Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
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Ainsi, il est désormais imposer à tout navire à quai sur les côtes béninoises, de disposer d’une unité militaire de riposte à son bord.
A cet effet, en marge du Conseil des Ministres d’hier mercredi 13 mai 2020, le Chef de l’État a tenu une séance de travail avec la direction générale du Port autonome de Cotonou, les responsables de l’Armée béninoise ainsi que les dirigeants des armateurs présents sur la plateforme cotonoise. L’objectif de cette séance est de sensibiliser ces différents acteurs sur l’importance de mettre en œuvre une mesure efficace de riposte contre le phénomène répétitif de piraterie maritime qui s’observe au large des côtes béninoises.
Appréciant à sa juste valeur cette mesure du gouvernement Talon, les participants à cette séance de travail ont salué la vision du gouvernement et son Chef de mener une lutte sans merci contre les pirates. A cette même séance, le Chef de l’État Patrice Talon a rassuré ses hôtes de ce que son gouvernement prendra les responsabilités qui s’imposent dans ce sens.
Il faut dire que le Golfe de Guinée est frappé par la criminalité maritime depuis des lustres. Et le Bénin qui n’est pas plus exposé que d’autres pays a connu, ces dernières années, 2 cas d’actes de piraterie. Une situation qui aura été à la remorque de la décision du gouvernement Talon. Dès lors un décret présidentiel a été pris et fait désormais obligation aux navires abordant la côte béninoise, d’avoir une équipe de protection embarquée ou, à défaut, de se faire protéger par l’armée béninoise dès qu’ils vont mouiller l’ancre dans nos eaux territoriales.
En clair, le décret impose aux navires en direction du Bénin d’avoir à leur bord durant la traversée des océans, une unité armée à même de les défendre en mer. Et s’ils n’en ont pas, ils doivent avertir les responsables du Port de Cotonou afin qu’une équipe armée aille à leur rencontre à la lisière de nos eaux pour les conduire sereinement jusqu’au port.