Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
© www.boulevard-des-infos.com
La situation de crise pré-électorale que traverse le Bénin depuis quelques semaines, interpelle toutes ses filles et fils. Chacun à son niveau, propose des solutions pour une issue favorable. C’est ainsi que madame Melvina BELLO IROKO, Présidente de la Fondation Cléopâtre d’Afrique pour la Paix et le Développement, vient à nouveau de se prononcer. Cette fois-ci, la Women Peace Maker, propose que le consensus soit trouvé, si tant est que la loi fondamentale du pays, qui est “ce que nous avons de commun”, doit faire l’objet d’une révision. Nous vous proposons ici sa déclaration. Lisez plutôt.
© www.boulevard-des-infos.com
***********************
“…On ne peut pas modifier la constitution sans un minimum de consensus. Parce que quand on parle de Constitution, c’est ce que nous avons en commun. C’est notre cause commune. Et cette constitution ne saurait être modifiée sans le consensus. Parce que modifié la constitution, ce que nous avons de commun, dans un minimum de consensus, va nous conduire à des frustrations. Et de frustrations en frustrations, nous irons vers la détonation. Et vous n’êtes pas sans savoir que les premières victimes quand il y a la guerre, ce sont les femmes et les enfants. Donc la situation n’était guère reluisante Donc je nous invite à cultiver la paix, à trouver des solutions idoines, sans bien sûre modifier la constitution. Je voudrais aussi dire ceci : Si chacun avait joué réellement sa partition, on en serait pas là où nous sommes aujourd’hui. Donc j’en appelle à une certaine conscience des uns et des autres pour nous sortir de l’ornière. C’est une première, on a jamais vue ça. Et j’espère que nous allons sortir par la grande porte.
Que Dieu bénisse les béninoises et les béninois.
Je vous remercie.”
Melvina BELLO IROKO
Présidente de la Fondation Cléopâtre d’Afrique pour la Paix et le Développement
Médiatrice des institutions internationales
Il n’y a aucun consensus à rechercher au tours de la révision constitutionnelle. Personne n’en veut. Ça n’est pas une solution. Qu’elle aille dire à SACCA LAFIA et au DG YENOUSSI de libérer et certificat de conformité et quitus fiscaux pour qu’on avance. Belle silhouette, faut pas nous reculer..!