Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
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Face aux affres de la pandémie mondiale qu’est le Covid-19, l’Afrique est tout autant secoué comme le reste de la planète. Dès lors, les pays de chaque continent s’activent comme ils peuvent dans la prise en compte de mesures de lutte efficace contre cette maladie. Mais le Dr Harry VIDEROT pense que l’Afrique doit prendre ses responsabilités au plan diplomatique afin de connaître la vérité sur l’origine de ce virus et adopter des mesures conservatoires dans sa riposte. Lire ici sa tribune à cet effet.
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L’Afrique doit prendre ses responsabilités sur le plan diplomatique pour la vérité sur l’origine du COVID19 et prendre les mesures qui s’imposent
Face à des milliers de morts et une économie en berne due à la crise du COVID19, les dirigeants Africains doivent assumer leur responsabilité diplomatique en demandant des comptes à qui de droit, afin que les populations puissent comprendre pourquoi ils perdent leurs parents, pourquoi ses problèmes économiques et sociaux. On sait que Le SARS-CoV-2 appartient à la famille des coronavirus (comptant un grand nombre de virus) qui peuvent provoquer des maladies bénignes chez l’homme comme un rhume et des pathologies plus graves comme le Sras. Le virus Covid-19 a été détecté en tant que tel sur le marché de Wuhan, en Chine, lieu à partir duquel il s’est répandu. Mais, on doit chercher à comprendre comment ce virus, qui infectait seulement des animaux sauvages, a pu infecter les humains.
À ce jour, on sait que la lignée du SARS-CoV-2 compte actuellement seulement trois génomes de virus de chauves-souris, tous isolés à partir de rhinolophes collectés en Chine. Deux génomes identiques entre eux à 97 % ont été séquencés à partir d’individus de l’espèce R. sinicus collectés en 2015 et 2017 dans une grotte de la ville de Zhoushan (province de Zhejiang). Ils présentent 89 % de similarité avec le SARS-CoV-2. Le troisième génome est beaucoup plus proche du SARS-CoV-2, puisqu’il est identique à 96 % ; il a été découvert chez une chauve-souris de l’espèce R. affinis collectée en 2013 dans la mine abandonnée de Mojiang dans la province du Yunnan. «Donc la chauve-souris peut être un réservoir de ce virus. Mais 96%, ça ne veut dire la totalité du virus, explique Éric Delaporte. Qu’est-ce qui a dû se passer ? D’où une publication très intéressante qui a relancé la piste du pangolin. L’hypothèse, c’est que le virus de la chauve-souris qui, naturellement, ne pouvait pas contaminer l’homme, en allant dans un hôte intermédiaire, le pangolin et en se recombinant, le virus de la chauve-souris a acquis la clé nécessaire pour pouvoir infecter l’homme», c’est l’hôte intermédiaire. Cependant ; «Avec ce qu’on en sait maintenant, dit Serge Morand, il était tranquillement dans une chauve-souris au mois d’octobre, quelque part en Asie, et cinq mois plus tard, il est dans toutes les populations humaines sur toute la planète. C’est absolument incroyable et invraisemblable cette rapidité. Donc, affirme que nous avons une empreinte humaine de plus en plus importante, du fait d’un changement complet de notre relation à la planète, qui est liée à une globalisation. Et cette globalisation aussi, en retour, fait que les risques deviennent systémiques, ils deviennent finalement pandémiques, et ça s’accélère dans les dernières décennies”. Le 17 avril, le Pr. Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine en 2008, interrogé réfute cette hypothèse de contamination. Selon lui, le nouveau coronavirus avait été fabriqué dans des laboratoires de Wuhan : “Le laboratoire de la ville de Wuhan s’est spécialisé sur les coronavirus depuis très longtemps (…) ils ont une expertise dans ce domaine” rappelle-t-il. “L’hypothèse c’est que ce virus sort du laboratoire de Wuhan, (…) l’histoire du marché aux poissons est une belle légende” conclut-il.
Pourtant Yuan Zhi-ming a expliqué : « Il existe actuellement un grand nombre de publications dans des revues scientifiques sur ce sujet. Sur la base de mes connaissances en virologie, si nous parlons de la synthèse artificielle d’un tel virus, il n’y a actuellement aucune preuve indiquant que le virus ait été créé artificiellement». Dans cette épidémie, il y a un autre fait remarquable : sa rapidité d’expansion. Le virus a voyagé très vite, et aucun continent n’est aujourd’hui épargné par le Covid-19. Pourtant, l’épidémie a démarré il y a peu de temps. Face à tous ce mystère et les réserves déjà émises par les pays comme les USA ou la France ; Une commission internationale doit se mettre en place pour diligenter une enquête propice ceci est du rôle des gouvernants de nos pays. On ne saurait comprendre un silence face à cela, surtout de la part de nos chefs d’Etats Africains qui doivent prendre leurs responsabilités afin de montrer aux peuples Africains qu’ils sont souverains. Aider à situer les responsabilités est un devoir auquel on ne doit se déroger. Nos pléthores d’organisations doivent aider à prôner la diplomatie Africaine. Nos institutions sous régionales doivent se constituer en une voie sure et propice. Car, sans connaître la vérité dans le but de situer responsabilités, on ne saurait prendre les mesures qui s’imposent. Il nous faudra prendre des dispositions qui s’imposent dans la gestion de la pandémie de Coronavirus en analysant son impact sur les 17 objectifs de développement durables et leurs 169 cibles comme l’a proposé Dr Harry VIDEROT dans la solidarité (Harry V. Mars 2020/ No 1629 L’Economiste) de manière tangible en se référant au plan Social Economique et Social (Harry V. Avril 2020/ No1641 L’Economiste).
Dr Harry VIDEROT
Consultant en Management des entreprises et organisations
Spécialiste des ODDs
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