En avril 2021, L’Ethiopie accueille en avril 2021, les assises du Forum du dialogue interreligieux pour la paix, une activité prévue au programme de la Semaine Africaine d’Ethique. Afin de s’assurer que tout se déroule dans les règles de l’art et que ce forum comble les attentes, les organisateurs se mettent déjà à l’œuvre. Ainsi, sa majesté Agassa Adanyroh Guèdèhounguè et la communauté africaine et de la diaspora du Vodoun se mobilisent déjà pour la réussite de ce rendez-vous.
Par : Is-Deen O. TIDJANI (D.O.T)
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Ce grand rendez-vous qui discute du dialogue entre toutes les religions, ne doit pas être vue comme une tribune à laquelle les chrétiens deviennent vodouïsant, ou que les Vodounsi ou les pratiquants des religions traditionnelles reconnaissent “le Christ” comme “fils de Dieu”.
Selon les organisateurs, ce grand rendez-vous africain doit plutôt être perçu comme un creuset qui permet de ” développer un dialogue constructif empreint de respect mutuel, surtout autour de thématiques qui concernent de façon indifférenciée l’ensemble de la communauté, comme le défi sanitaire face à la menace du Coronavirus”.
Au cours d’une visioconférence organisée le 28 juin 2020, la Commission Panafricaine pour la Bioéthique (COPAB) a réaffirmé la décision de son combat pour que le “défi éthique se caractérise tout d’abord, par l’accès aux soins, dans un second temps, par la recherche de l’équité en matière de traitement médical et forcément aussi par une interrogation sur la gestion des ressources que les systèmes de santé de nos pays d’Afrique de l’Ouest ont à leur disposition”.
À quelques semaines de ce grand rendez-vous africain au cours duquel la paix au sein des religions sera en toile de fond, Sa Majesté Agassa Adanyroh Guèdèhounguè et sa délégation s’affairent. Mais avant, le gardien des tradition tient à expliquer qu’au même titre que les autres religions, “le vodoun correspond à la recherche du bien-être de l’homme”.
C’est d’ailleurs la même philosophie que partage le Père Médard Aboue qui allègue que : “dans la promotion de l’Homme, il y aura toujours un terrain d’entente. Nous ne pouvons pas servir Dieu que nous ne voyons pas sans servir l’Homme que nous voyons“. Une vérité qu’accepte parfaitement Sa Majesté Agassa Adanyroh Guèdèhounguè qui s’est engagé à rassembler la communauté africaine des vodounsi et de la diaspora dans une délégation unique au forum d’Addis-Abéba. Nous y reviendrons avec les détails.